Le post mortem (ou le learning loop, formulation élégante que j’ai pu le découvrir en situation), est une pratique essentielle dans le domaine de la gestion de projet. Il s’agit d’une réunion suivie d’un document rédigé par le Product Manager / Project Manager, visant à analyser en détail le déroulement d’un projet.

Le post mortem me permet d’identifier ce qui a bien fonctionné, ce qui peut être amélioré, et de tirer des leçons précieuses pour les projets futurs.

À l’instar du post mortem, le bilan mi-parcours est une étape importante pour rendre compte de l’état d’avancement du projet à date.

Cet article explorera en détail ces deux pratiques et leur importance dans la gestion de projet. Que vous utilisiez une méthodologie en cascade, cycle en V ou même en agilité en complément des rituels.

Réunion Post Mortem ou Learning Loop

Le Bilan mi-parcours : Un point d’étape crucial

Le bilan mi-parcours vise à rendre compte de l’état d’avancement du projet à un moment précis. Avec lui, je mesure les écarts entre le prévu initialement et la réalité, en termes de planning et de devis.

Le bilan mi-parcours m’offre l’opportunité de mettre en évidence les points forts du projet. Cela peut inclure des aspects tels qu’une communication fluide avec le client, des validations rapides ou d’autres éléments positifs qui méritent d’être soulignés.

En plus de mettre en évidence les points forts, le bilan mi-parcours identifie également les axes d’amélioration potentiels. Il peut s’agir de recommandations pour mieux cadrer la demande du client dès le début du projet ou d’anticiper les imprévus dans l’identification des risques.

Ce bilan permet de réagir rapidement au même titre que les rituels agiles.

Le Post mortem : Un retour d’expérience essentiel

Le post mortem offre l’occasion d’examiner en profondeur chaque aspect du projet, du début à la fin. Il permet d’identifier les points forts, les points faibles et les axes d’amélioration potentiels.

Grâce à lui, je peux mettre en lumière ce qui a bien fonctionné et ce qui s’est moins bien passé tout au long du projet. Il me permet d’analyser les succès et de les reproduire dans les projets futurs. De même, il identifie les erreurs et les obstacles rencontrés, offrant ainsi la possibilité de les éviter à l’avenir.

En examinant mes points d’amélioration identifiés lors du post mortem, je peux repenser les processus utilisés dans le projet. Je peux ainsi optimiser les méthodes de travail, anticiper les risques potentiels et d’améliorer l’efficacité globale de la gestion de projet.

Le Post mortem vs le bilan mi-parcours : ressemblances et différences

Ressemblances

Tant le post mortem que le bilan mi-parcours ont pour objectif d’évaluer l’état d’un projet et d’identifier les éléments à améliorer. Avec eux, je tire des leçons de l’expérience passée et je favorise l’amélioration continue.

Les deux pratiques impliquent une réflexion rétrospective sur le déroulement du projet. Avec elles, j’analyse les succès, les échecs, les points forts et les points faibles.

À la fois le post mortem et le bilan mi-parcours comprennent une évaluation des écarts entre les prévisions initiales et la réalité. Cela peut concerner le planning, le budget, les résultats attendus, etc.

Différences

Le bilan mi-parcours intervient à mi-chemin du projet, généralement lorsque 50 % du travail est achevé. Il offre une vue d’ensemble de l’état d’avancement à date. En revanche, le post mortem se déroule à la fin du projet, une fois que toutes les tâches ont été accomplies.

Le bilan se concentre sur l’état d’avancement actuel du projet, en mettant l’accent sur les prévisions initiales et les écarts constatés jusqu’à présent. Le post mortem, en revanche, porte sur l’ensemble du projet, en évaluant les résultats, les réussites, les échecs et les opportunités d’amélioration.

Avec le bilan mi-parcours, je vise principalement à informer les parties prenantes de l’état d’avancement, à identifier les points forts et à recommander des ajustements pour la suite du projet. Avec le post mortem, quant à lui, je suis davantage axé sur l’apprentissage et la capitalisation des connaissances pour les futurs projets, en identifiant les enseignements tirés et en proposant des axes d’amélioration.

Le bilan mi-parcours est généralement présenté par le chef de projet aux parties prenantes internes et externes concernées par le projet en cours. Le post mortem implique également le chef de projet, mais il peut également être étendu à une audience plus large, y compris l’équipe projet et les parties prenantes clés.

Conclusion

Le post mortem et le bilan mi-parcours sont deux pratiques essentielles dans la gestion de projet. Le post mortem permet d’analyser en détail ce qui a bien fonctionné, ce qui peut être amélioré, et de tirer de ces enseignements pour les projets futurs. Quant au bilan mi-parcours, il offre une visibilité sur l’état d’avancement du projet à date, en mettant en évidence les écarts par rapport aux prévisions initiales et en identifiant les points forts et les axes d’amélioration.

En combinant ces deux pratiques, mes équipes de projet peuvent renforcer leur capacité à gérer efficacement les projets, à optimiser les processus et à assurer une communication transparente avec les parties prenantes. D’après moi, le post mortem et le bilan mi-parcours sont des outils puissants pour favoriser l’amélioration continue et garantir le succès des projets à long terme. Tant que l’on reste dans un climat bienveillant et toujours constructif. De parfaits outils pour compléter les rituels agiles tels que la retrospective.

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Pascal Kammerer

Product Manager / Product Owner / Scrum Master Freelance. Diplômé par deux Bac 5, en Product Management et en Marketing Digital, complétés par 6 certifications agiles, j’ai mis en pratique mes connaissances durant 25 années d’expériences professionnelles dont 10 dans un contexte agile. Cela me permet d’avoir une vision complète de vos projets : L’expérience client et le parcours des utilisateurs ont toujours eu une importance capitale à mes yeux, comme les enjeux business. Passionné par les nouvelles technologies et les nouveaux usages qu’elles induisent, j'ai travaillé pour plusieurs secteurs d’activités comme la santé, les télécom, les objets connectés, les finances, les RH, l’éducation et la formation ... pour ne citer qu’eux. Enthousiaste, je crois en une collaboration facilitée, participative, et à l'amélioration continue. Reconnu pour mes qualités, plus de 40 références et recommandations sont à votre disposition. À la fois polyvalent et expert, je saurai piloter vos projets et produits et les conduire jusqu’au succès.

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